The Black Mirror 2 - Le Test
ParAurelienVandoorine le16/07/2010 à19:34
Voila sept ans que le premier épisode de Black Mirror est sorti, et c’est cette année qu’est sortie en France, Black Mirror 2, un jeu qui nous propose de revenir sur l’histoire de ce lieux mystérieux et de la famille des Gordon, un jeu fort attendu par les fans du premier jeu sur lequel nous revenons aujourd’hui, alors que c’est Cranberry Interactive qui a développé cet épisode, tandis que le jeu original venait de Future Games.
Le jeu débute de manière assez surprenante puisque l’on revient sur une scène du passé se déroulant à Black Mirror même, où l’on découvre les actes de Samuel Gordon, avant de se retrouver brutalement et directement à l’autre bout du monde aux USA, à Biddeford, petite ville du Maine, où nous allons rapidement rencontrer notre héro Darren Michaels, assistant d’un photographe des plus antipathiques et qui semble bien plus intéressé par les demoiselles lorsqu’elles viennent se faire prendre en photo que par la pratique de la photographie, pour laquelle son talent semble assez limité. Et l’on y rencontrera assez rapidement une certaine Angelina, qui sera le second personnage important de cette aventure.
Autant le dire à tous ceux qui s’intéresse à ce jeu, il va falloir s’accrocher au début du jeu, non pas pour la difficulté, mais simplement pour le peu d’intérêt des premières heures de cette aventure, et assez globalement de la partie du jeu se déroulant aux USA, d’ailleurs c’est à peine si notre personnage s’étonnera de sa première vision, c’est véritablement une fois en Angleterre à Willow Creek que l’aventure commencera à trouver son rythme, pour finalement nous donner petit à petit les informations et révélations qui donneront envie de continuer, sans quoi cette première partie est un peu sans saveur, un petit meurtre et un homme étrange, histoire de chantage, potins, petit travaux et accident de la mère du héros ne donnerons pas véritablement de quoi nous faire penser à Black Mirror.
Les graphismes du jeu sont une des belles réussites du jeu, on a une bonne variété de décors, que l’on visitera de plus parfois à des heures différentes. Ces derniers sont en 2D, et ont bénéficié de nombreux effets présents selon les conditions, on pourra voir du brouillard, quelques effets de lumière, et l’on trouvera des environnements divers et variés maison ancienne, hôtel de luxe, Black Mirror bien sûr, ruines, et bien d’autres environnements sous diverses conditions. De leurs côté les personnages sont agréable mais malheureusement reste très rigide dans leur déplacement, et finalement on ne voit que rarement de gros plans qui montre toutefois qu’il n’y a guère eu de jeu sur les émotions et réactions des acteurs virtuels du jeu. En plus de cela le jeu propose quelques cinématiques réussies et mystérieuse qui viennent donner un peu plus d’information sur l’histoire.
Le gameplay du jeu est très traditionnel, et l’on utilisera le clic gauche pour effectuer la majorité des actions tandis que le droit permettra une observation. Toutefois on notera une observation forcée la plus part du temps des objets sur lesquels il faudra parfois cliquer deux ou trois fois avant de prendre un objet, un principe parfois assez ennuyeux et qui fait que l’on aura ici ou là l’impression d’avoir récupérer un objet qui sera en fait rester sur place, et qu’il faudra retourner chercher.
L’inventaire est intuitif et aura toutefois un petit défaut qui se produira selon votre configuration et la taille de votre écran, ainsi sur ma machine de test des bandes noires apparaisse sur les côtés dans le but de préserver l’aspect de l’image, mais ceci viens parasiter l’utilisation des flèches de défilement de l’inventaire, et parfois au moment de cliquer on sera sorti de la zone. En quelques autres points il sera là gênant car il viendra recouvrir quasiment intégralement des zones avec lesquelles il nous faut interagir, ce qui causera quelque difficultés puisque l’inventaire prenant une bande assez importante ne disparaît pas lorsque l’on a un objet, la solution étant souvent d’utiliser la molette de la souris pour basculer entre les divers items hors de l’inventaire.
Le jeu nous propose bon nombre de puzzle et la plus part des énigmes sont logiques et bien pensées et feront que l’on ne sera pas trop souvent complètement perdu, de plus le jeu contiens un journal dans lequel sont consigné de nombreuses informations, tandis qu’il est aussi possible de relever les zones interactives pour être sûr de ne rien manqué. Par contre il est à noté un petit défaut avec le double clic qui malheureusement ne permettra jamais à notre personnage de courir, et lors de l’utilisation pour observer certains point cela aura pour effet de passer le dialogue. Enfin petit jeu dans le jeu il est possible de prendre certains lieux, objets, personnes en photos afin de débloquer des images dans le menu extra du jeu.
Côté son le jeu nous propose des environnements sonores qui sont dans l’ensemble réussi, au niveau des bruits liés notamment à la météo, et à nos diverses interactions. Le jeu propose aussi une bonne variété de thème sonore qui sont bien utilisé et viennent précisément rajouter à l’ambiance du jeu au bon moment. Les voix sont pour la plus part réussie, toutefois on trouvera peut être que la voix de notre héro manque cruellement de punch et ne se révélera vraiment marquante que dans quelque scène, à côté de cela on trouvera par moment un volume un peu inégal dans les diverses balances sonores qui rendront certains dialogues très peu audible avec la musique par exemple.
Au final Black Mirror 2 est donc un jeu d’aventure agréable et au scénario réussi, la condition toutefois étant de réussir à passer les débuts du jeux extrêmement lent et assez pu intéressant d’un point de vue narratifs que l’on oubliera rapidement une fois que l’intrigue débutera réellement et que l’on découvrira toutes les surprises que nous proposent les concepteurs du jeu, malgré un A suivre qui conclus le jeu finalement assez mal et avec trop peu de réponse. On espérera la correction dans cette suite à venir des quelques défauts du jeu, notamment la barre d’inventaire dans certaines résolution, et les problèmes de balances de volumes, et surtout que l’acteur principal mette peut être un peu plus de conviction dans son doublage.