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Fiche Jeu

1954: Alcatraz

  • Plateformes :PC
  • Date de sortie :11 Mars 2014
  • Présentation :2.5D / 3ème personne

1954 : Alcatraz – Le Test

ParAurelienVandoorine le10/03/2014 à18:30


Voici un jeu dont nous avons entendu parler il y a fort longtemps, en effet son annonce remonte à 2012 et c’est en ce début d’année 2014 qu’arrive enfin 1954: Alcatraz, jeu d’aventure de Daedelic Entertainment. Réussirez-vous à vous échapper de la célèbre prison d’Alcatraz ?

Dans cette nouvelle aventure, il nous est proposé d’incarner dans un premier temps Joe, prisonnier qui a été condamné à 40 ans de prison pour vol, et qui se retrouve dans cette prison de très haute sécurité pour une tentative d’évasion, dans un précédent établissement pénitentiaire. Bien entendu, notre héro, n’a qu’une idée en tête s’évader de cette nouvelle prison, bien que cela soit réputé impossible.

Mais notre héro ne sera pas seul, il pourra compter sur sa femme Christine, qui n’est pas un ange elle non plus mais doit faire face à d’autre problème, en effet un personnage peu fréquentable ne cesse de lui réclamer un certain butin dont elle ne connaît pas l’existence au début du jeu, et menace d’attenter à sa vie si elle ne le trouve pas avant la fin du mois. Nos deux héros vont donc devoir travailler à retrouver le butin pour l’un, et à s’évader pour l’autre.

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Ceci permet à l’histoire de se dérouler sur deux fronts, d’un côté Christine en liberté dans la ville de San Francisco, bien qu’elle doive faire face à certain personnage peu fréquentables, et Joe sur le « Roc » à trouver le moyen de s’évader, c’est ainsi que l’on peut basculer à partir de la première rencontre entre nos deux personnages entre nos deux héros à tout instant. Ces derniers travailleront de leur côté et devront peut être trouver à un moment ou un autre d’autre moyen de communiquer, la visite mensuelle ne suffisant pas.

Pour ce jeu, Daedalic a fait l’usage d’un cellshading sur des personnages 3D, avec des décors en 2D, une technique assez habituelle dans les jeux d’aventure, celle-ci donne un rendu assez différent. Mais qui fonctionne plutôt bien, même si on regrettera une intégration moins réussie que dans les épisodes intégralement 2D, toutefois cela permet à Daedalic une plus grande liberté notamment dans les expressions des personnages.

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Les décors en 2D sont soignés comme à l’habitude du studio, regorgeant de petit détail, et surtout parfaitement dans le ton de ce jeu, prenant place dans les USA des années 50. Notre héroïne fait d’ailleurs partie de la Beat Génération qui avait court à cette époque. On regrettera certains arrière-plans un peu plus légers, et peut être moins précis que d’autre.

Le jeu nous plonge aussi dans une ambiance musicale tirée de cette époque, même si cette dernière n’est pas présente à tout instant, on trouvera un théâtre chinois, avec une pièce audio justement en mandarin, la musique associée à chaque lieux étant appropriée. A l’inverse lors des passages avec Joe, la musique sera bien moins présente voir absente, mais après tout nous sommes en prison. Les dialogues, sont aussi dans le ton, avec une version anglaise fort agréable à l’oreille et correspondant bien aux différents protagonistes de l’histoire.

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La jouabilité est assez standard, on retrouve une interface utilisant les clics droits et gauches, pour effectuer une action ou observer un item, tandis que notre inventaire accessible par le dossier dépassant légèrement sur la gauche de l’écran, ou via la roulette de la souris, nous permet aussi de basculer entre nos deux personnages à tout instant. Ce dernier est d’ailleurs plus pratique d’accès via la molette de la souris que via le clic en bord d’écran.

Le petit défaut que je noterai et peut être aussi l’absence de réel temps qui passe, en effet lorsque l’on joue avec Christine nous sommes toujours de nuit ou quasiment, tandis que tous les événements liés à Joe dans la prison se passe la journée en règle général. Et du fais de l’interaction avec un certain autre personnage commun aux deux lieux, on ne peut que supposer un passage d’une demi journée à chaque changement de personnage.

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Daedalic nous propose donc un premier jeu sympathique en ce début d’année, il n’est pas leur meilleur, et se montre peut être un peu court, mais présente une histoire bien écrite et mise en scène, dans un univers finalement assez différents de ceux que l’on leur connaît. La version originale des voix et de qualité, et les sous titres de bonne facture, un ou deux patchs étant sortis durant les derniers jours, pour corriger entre autre quelque défaut ici ou là avant la sortie.

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